CETEP, spécialiste du contrôle et de la qualification des salles propres et des laboratoires

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Paru dans La gazette du laboratoire

Après un premier reportage consacré en janvier à la société Oxy’Pharm, ses 18 ans d’expérience et ses dispositifs 100% français, 100% biodégradables, dédiés à la lutte contre les infections et les contaminations, nous avons souhaité en savoir plus sur l’utilisation en laboratoire de ses solutions de désinfection nouvelle génération.

C’est à la rencontre d’un utilisateur éclairé, M. Dominique BOUILLY – fondateur et directeur général de la société CETEP, spécialisée notamment dans le contrôle et la qualification de salles propres, des laboratoires de sécurité microbiologique et des équipements de protection collectifs – que nous vous proposons aujourd’hui de nous suivre…

 

La Gazette du Laboratoire (LGdL) : « Bonjour Monsieur BOUILLY. La société CETEP que vous dirigez depuis bientôt vingt ans, est un partenaire clé de nombreux laboratoires pour la prévention et la maitrise du risque biologique, chimique et particulaire. Pouvez-vous nous préciser la vocation de l’Entreprise et nous dire quelques mots sur votre propre cursus ? »

 

Dominique BOUILLY (D. B.) : « La société CETEP [Cabinet d’Etudes Techniques des Environnements Propres] a été créée en 1998 avec pour objectif premier la maîtrise des environnements et notamment du risque biologique, chimique et particulaire. Son cœur de métier cible le contrôle des salles propres et équipements de protection collectifs. Je compte quant à moi près de trente ans d’expérience dans le domaine de l’hygiène, sécurité, environnement (HSE), et en particulier en physique des aérosols ; j’ai exercé au sein du groupe L’Oréal et à l’Institut Pasteur – tout d’abord en tant qu’ingénieur HSE, puis à la direction de la Valorisation – avant de faire l’acquisition, en 2002, de la société CETEP ».

LGdL : « Où est aujourd’hui basée l’Entreprise ? Quels sont ses effectifs ? »

D. B. : « CETEP est aujourd’hui animée par une équipe de sept personnes, dont cinq techniciens et un directeur technique. Nous disposons de deux bureaux, l’un à Chartres, l’autre à Orsay. Une filiale est par ailleurs implantée à Montréal… »

LGdL : « Quels sont les principaux champs d’activités et services proposés par CETEP ? »

D. B. : « Notre équipe est aujourd’hui toujours spécialisée dans la qualification à réception (QI/QO) et le contrôle périodique des salles propres, des laboratoires de sécurité microbiologiques et des équipements de protection collectifs tels que les PSM, sorbonnes de laboratoires, hottes chimiques et isolateurs.
Nous réalisons également la détermination des transferts aérauliques par gaz traceurs. Ces derniers s’avèrent particulièrement intéressants pour contrôler l’homogénéité de la ventilation dans une salle propre ou un laboratoire, pour déterminer et comprendre les flux aérauliques dans un bâtiment afin de résoudre par exemple des problèmes d’odeurs ou de gênes ressenties par le personnel, ou encore pour évaluer l’efficacité des extracteurs d’air au poste de travail, rechercher des fuites et quantifier leurs débits, calculer le taux de renouvellement dans les locaux, les vides sanitaires… Notre équipe possède par ailleurs une expérience importante dans la mise en œuvre de la désinfection des surfaces par voie aérienne (DSVA) de locaux sensibles et de laboratoires, dont les laboratoires de sécurité microbiologique. Nous réalisons chaque année en France plus de 500 désinfections de locaux par voie aérienne, et comptons parmi nos clients les plus grands instituts de recherche français…
Nous développons enfin une activité de vérification (audit et contrôle) des installations aérauliques ainsi que de conseil et de formation pour accompagner nos clients dans la maîtrise des contaminations chimiques, microbiologiques et particulaires ».

LGdL : « A qui s’adressent les prestations de CETEP ? Sur quels secteurs géographiques ? »

D. B. : « Nos services s’adressent à tout type d’industries, centres de recherche publics et privés, ainsi qu’aux établissements de santé, quelle que soit leur taille et leur localisation en France, ainsi qu’à Montréal où est implantée notre filiale. »

D. B. : « CETEP a obtenu l’accréditation COFRAC pour la qualification des salles propres et PSM, ainsi que le certificat MASE (Manuel d’Amélioration Sécurité des Entreprises) validant notre démarche d’amélioration continue des performances Sécurité Santé et Environnement. L’Entreprise est également certifiée ISO 9001 et possède l’agrément ministériel de type B pour procéder au contrôle de l’aération et de l’assainissement des locaux de travail. »

LGdL : « Nous aimerions en savoir plus sur les solutions OXY’PHARM que vous utilisez pour la bio-désinfection des surfaces par voie aérienne. Depuis quand avez-vous intégré ces produits de nouvelle génération dans vos process ? Comment avez-vous été amenés à contacter OXY’PHARM ? »

D. B. : « Nous avons contacté et commencé à travailler avec OXY’PHARM en juin 2020. Nous utilisions jusqu’à lors du formaldéhyde pour la DSVA des laboratoires de sécurité microbiologiques de niveau 3. Nous étions d’ailleurs probablement la dernière société en France à employer ce biocide. Mais du fait de sa toxicité, notamment de ses effets cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction (CMR), et des restrictions d’usage imposées par la réglementation, nous avons cherché un biocide de remplacement qui présente le même spectre d’activité anti-microbien et la même efficacité en termes de réduction des charges microbiennes. C’est dans ce contexte que nous avons contacté la société OXY’PHARM. Après avoir procédé à de nombreux tests en laboratoire, en collaboration avec l’un des plus grands instituts de recherche français, nous avons pu démontrer l’efficacité de leur biocide [NOCOLYSE+] sur un large panel de micro-organismes, et opté pour cette solution ! ».

 

Rappelons que la gamme proposée par Oxy’Pharm pour la bio-désinfection des surfaces par voie aérienne, baptisée Nocotech, offre une solution 100% automatisée reposant sur l’action couplée d’un système de diffusion et d’un produit de désinfection. Parmi les différents modèles de machines disponibles, le NOCOSPRAY et le NOCOMAX EASY – pour de plus gros volumes – permettent de traiter respectivement une pièce de 10 à 1 000 m3, et de 500 à 20000 m3. Toutes les machines fonctionnent selon le même principe, utilisant une turbine chauffante et ionisante pour diffuser les produits désinfectants sous forme de brouillard sec. Les produits de biodésinfection de la gamme Nocotech se présentent quant à eux sous forme de produits liquides prêts à l’emploi, parmi lesquels le NOCOLYSE + composé de 12% de peroxyde d’hydrogène et 17ppm d’argent, et le NOCOLYSE FOOD, contenant 7,9% de peroxyde d’hydrogène, sans argent…

LGdL : « Quels sont les principaux atouts au quotidien des dispositifs NOCOSPRAY et NOCOMAX dans vos procédés de DSVA au quotidien ? »

D. B. : « Le système NOCOSPRAY, grâce à sa compacité, présente tout d’abord un réel avantage en termes de transport. Il permet par ailleurs de réaliser la désinfection d’un large panel de volumes, des pièces de petites tailles aux locaux plus importants, avec un temps de diffusion rapide. Enfin, nous apprécions tout particulièrement sa fonction pistolet, très intéressante pour la désinfection d’équipements tels que les Postes de Sécurité Microbiologique et les gaines de ventilation.
Les atouts du NOCOMAX sont aussi multiples, à commencer par le volume très important des pièces – jusqu’à 20 000 m3 – dont il permet la désinfection. La diffusion du biocide également très rapide constitue un autre point fort non négligeable, de même que la possibilité de l’orienter dans quatre directions de façon indépendante.

Le dispositif NOCOMAX enfin présente deux autres avantages importants pour notre activité : son montage sur roues qui lui confère une belle maniabilité, et sa surface en inox qui nous permet de l’utiliser dans des zones contrôlées comme des animaleries… »

LGdL : « Merci M. BOUILLY. En conclusion, quels sont aujourd’hui les objectifs de la société CETEP ? Souhaitez-vous mettre l’accent sur un point que nous n’aurions pas encore abordé ? »

D. B. : « Nous souhaitons conserver au sein de CETEP les atouts qui font le succès de l’entreprise depuis ses débuts : une structure à taille humaine, un personnel qualifié et expérimenté, formé et habilité, et du matériel étalonné. Un seul et dernier recrutement est d’ailleurs programmé cette année, de niveau BTS/DUT dans le domaine de la mesure physique, de la chimie ou de la biologie. Nous souhaitons garder une relation de confiance avec nos clients, une grande qualité de service, notamment grâce à la disponibilité et la réactivité de notre équipe dans une relation de proximité… »

Concluons en soulignant que M. BOUILLY interviendra le 18 mars prochain dans le cadre de l’Atelier POLEPHARMA « Biotesting » – dont la société OXY’PHARM est par ailleurs partenaire – sur la thématique de la désinfection des surfaces par voie aérienne (https://biotesting.polepharma.com).
Enfin, autre actualité que nous ne pouvons manquer de souligner dans le contexte sanitaire actuel : la création et le lancement par la société HygiaConnect, dont M. BOUILLY est également le fondateur et dirigeant, de l’HYGIAbox, un boîtier connecté, simple d’utilisation et facilement lisible qui permet de mesurer la concentration en CO2 d’une pièce et par conséquent de contrôler la qualité de l’aération en espace clos. Une innovation particulièrement pertinente pour limiter la propagation de la Covid-19… Nous aurons l’occasion de vous présenter plus amplement la société HygiaConnect et ses solutions dans notre prochaine édition…