Thomas STORME

Thomas STORME (France)
Pharmacien responsable de l’unité de reconstitution chimiothérapie et de l’unité de nutrition parentérale
Hôpital Robert Debré (établissement pédiatrique de l’AP-HP)

Pharmacien responsable de l’unité de reconstitution chimiothérapie et de l’unité de nutrition parentérale à l’hôpital Robert Debré (établissement pédiatrique de l’AP-HP), Thomas Storme revient sur le système innovant mis en place dans ces unités pour en maintenir la qualité microbiologique.

Vous utilisez, dans ces deux unités, le diffuseur Nocospray et le désinfectant Nocolyse, conçus par la société Oxypharm.

C’est cela. Il faut savoir que, dans l’unité de reconstitution chimiothérapie, nous travaillons dans un environnement clos (boîtes à gants), où nous devons maintenir une qualité environnementale optimale. Nous avions sous-traité le nettoyage de cette zone à atmosphère contrôlée à une société extérieure, mais le résultat n’était pas toujours à la hauteur de nos exigences. C’est pourquoi nous avons choisi, au mois de janvier dernier, de compléter ce nettoyage avec le système d’Oxypharm – que nous utilisions déjà, par ailleurs, dans l’unité de nutrition parentérale depuis janvier 2008, et qui avait démontré son efficacité.

Et pourquoi l’aviez-vous choisi ?

Nous décontaminions, dans cette unité de nutrition parentérale, l’environnement et les matières premières (comme l’extérieur des flacons de solutions stériles) à l’aide d’une solution alcoolisée, que nous complétions en nébulisant du formol pour plus d’efficacité bactéricide. Or, le formol est un produit cancérigène et toxique qui laisse, après sa nébulisation, des résidus poisseux. Nous avions donc cherché, il y a plus de deux ans, une solution alternative non toxique, et qui soit aussi efficace que le formol. C’est ainsi que le choix s’est porté sur Nocospray et Nocolyse, d’Oxypharm. Nocolyse est en effet un bio-désinfectant à base de peroxyde d’hydrogène stabilisé par un complexe d’argent colloïdal. Il a une action bactéricide efficace, tout en ne laissant aucune trace (puisqu’il se décompose, au bout de 30 minutes, en eau et en oxygène). Il est en outre conforme aux normes d’hygiène en vigueur. Le système est en outre très simple d’utilisation, puisque le diffuseur qui nébulise cette solution en vapeur sèche est, d’une part, portatif – donc déployable dans des lieux différents selon les besoins du moment -, et d’autre part pourvu d’un minuteur, afin d’adapter le temps de diffusion au volume de la pièce à désinfecter. Le Nocospray et le Nocolyse sont aujourd’hui utilisés pour décontaminer l’ensemble des locaux « salle blanche » à l’hôpital Robert-Debré, et aucune résistance de germes n’a été constatée.